3 Habitudes à prendre pour devenir soi-même

Pensez-vous, comme de nombreuses personnes, qu’être soi-même soit difficile ?

Pourtant, ce n’est pas le cas.

Si vous faites partie de celles qui se sentent submergées par leur quotidien ou dans leur travail en ayant perdu le sens, ou qui sont étouffées par leur entourage, ceci est pour vous.


Je m’apprête à vous dévoiler les 3 habitudes qui ont permis à des individus de devenir ce qu’ils souhaitaient, de se sentir libres, et qui vous permettront, à terme, de le devenir aussi.

Première habitude : Apprendre à se connaitre (sur le bout des doigts)

La connaissance de soi est la clé pour se comprendre et pour bien s’orienter. Notre bien-être, notre équilibre, notre vie entière en dépendent.

En effet, comment savoir quelle direction prendre en se laissant emporter au gré du vent ? On est constamment perdu, à subir toutes sortes de situations.


« Il n’y a pas de vent favorable

pour celui qui ne sait pas où il va ni qui il est » - Sénèque



Celui qui se connait, sait ce qu’il veut. Il sait prendre des décisions importantes. Il le fait quand il se sent prêt. Sans se laisser contraindre par d’autres.

Il peut réaliser ses rêves.


Il en est de même lorsque l’on souhaite avoir une relation aux autres saine.

Quand on sait ce qu’on veut, on peut en parler clairement. On peut informer sur le chemin que l’on veut suivre. Les autres ont alors moins d’emprise sur nos choix.

Comme ces-derniers sont clairs, on peut facilement les exprimer. Et aussi se faire aider.

Se connaitre permet donc de mieux communiquer.

Nous courrons souvent entre nos activités, bloqués en mode urgence.

Entre le métro-boulot-dodo, la maison, les enfants, la vie de couple, il n’y a aucun répit, et il ne reste aucune place à une réflexion de fond.


Nous fonctionnons en pilotage automatique, condamnés à un éternel recommencement. Ou pire, influencés par « les autres », plus charismatiques, plus confiants, que nous suivons, car ils semblent « savoir » ce qu’il faut faire.

Face à ce tourbillon étourdissant, nous nous plaignons, frustrés, déçus contrariés, par la tournure que prend notre vie.


Dans cette course, nous ne sommes pas impuissants.

Voyez pourquoi.


Comment se connaitre ?

Lorsque l’on se plaint, c’est que quelque chose ne nous convient pas.


Comprendre les raisons profondes, c’est déjà se réapproprier ce qui se passe en soi. C’est aussi mieux l’accueillir.


Ces raisons peuvent être des raisons communes à chacun, ou concerner des causes personnelles, liées à notre histoire, nos peurs, certaines expériences passées, ou à des croyances. Dans tous les cas, le sentiment de sécurité et l’identité se fragilisent. Qu’il s’agisse de la lutte, de la fuite ou de repli sur soi, nous n’optons pas tous pour le même mécanisme de défense. En réalité nous nous défendons notre opinion, notre personne, et nous montrons notre désaccord.


Ceux-ci provoquent toutes sortes d’émotions orientées vers la colère, la peur ou la tristesse.


Apprendre à se connaitre soi-même et tout ce qui ne nous convient pas, c’est un pas vers le changement, le lâcher prise et l’acceptation.

C’est avancer vers du concret : repérer l’objet de nos souffrances, le contexte à hauts risques émotionnels, pour mettre en place un plan d’attaque.


Voici comment procéder pour apprendre à se connaitre.


1 - Se poser les bonnes questions.

C’est LA première chose à faire.


- Qu’est-ce que vous aimez ?


- A l’inverse, qu’est ce que vous n’aimez pas et qui déclenche vos protestations ?


Cela peut être une situation, des circonstances particulières, un évènement, un geste, une parole.

Et votre réaction dépend de la façon dont vous vous les représentez. Selon vos désirs, vos besoins, vos fragilités…, des expériences précédentes, conscientes ou non, vous poussent à identifier une situation comme potentiellement dangereuse.


- Qu’aimeriez-vous voir de différent dans votre vie ? dans votre travail ?


- Que souhaitez-vous faire maintenant ?


- Dans quel objectif ?


En termes d’orientation, quand une personne définit ce qu’est le succès pour elle, ses objectifs sont plus clairs.

Ce qui est important devient évident, et le reste en découle.


2 - Observez-vous.

Faites le chaque soir, par exemple, en vous remémorant vos actions et les résultats que vous avez obtenu en fonction.

Vous verrez les capacités que vous mobilisez, et découvrirez des aspects de votre personnalité, de votre caractère.


Vous pourrez analyser votre fonctionnement, et repérer ce qui vous dérange, et les attitudes que vous pouvez améliorer.


3 - Faites-vous aider pour prendre du recul.

Nous avons nos propres représentations de la réalité. Notre vision peut modifier les faits.

C’est pourquoi, pour savoir qui vous êtes, vous avez aussi besoin d’un autre regard.

Un regard objectif et bienveillant.


Celui d’un professionnel expérimenté, qui sait écouter, sans jugement.

Avec qui vous pouvez échanger, qui vous donne de la place, vous incite à exister en paroles comme en actions.

Qui vous aide à découvrir qui vous êtes, vos capacités, vos compétences, vos motivations.


Qui serve de tremplin pour explorer d’autres pistes riches de sens pour nous, et prendre notre envol vers notre succès.


Ne soyez pas trop exigeante avec vous-même. Apprendre à se connaitre, c’est le travail de toute une vie.

Il existe pléthore d’outils pour mieux se connaitre. Nous en évoquerons dans d’autres articles.


Voici un autre moyen de devenir soi-même.


Deuxième habitude : Savoir s’écouter

Cultiver l’écoute de soi est important pour être équilibré au cœur de nos vies (entre les enfants, le travail, le couple, et soi), pour savoir où il est plus juste de se donner.


Il faut affiner de plus en plus ce ressenti, et ne pas s’appuyer uniquement sur ce que l’on croit être bien, ni sur le mental qui va nous dire « la bonne façon» de faire.


Prenons l’exemple du travail.

De nombreuses personnes, enchainent les journées du matin au soir, puisqu’il « faut gagner sa vie ».

Elles acceptent tout, pour pouvoir la gagner. Mais y gagnent-elles vraiment ?


Plusieurs études montrent que lorsque les employés sont fatigués, démotivés ou vont mal physiquement, émotionnellement et mentalement, cela influe sur leur performance et leur bonheur au travail.


Réfléchissez un instant, et interrogez-vous sur le niveau de votre bonheur au travail.


- Que vous dites-vous le matin en vous levant ?

exemple : vous êtes pressé(e) de partir et démarrer la journée ? Ou alors vous peinez à sortir du lit ?


- Que ressentez-vous ?

exemple : vous êtes inquiet chaque jour en franchissant la porte de votre entreprise.

Vos émotions vous parlent.


- Que vous dit votre corps ?

exemple : vous êtes en forme ? Ou alors complètement épuisé(e) ?


- Que vous dit votre cœur ?

- Avez-vous le « cœur à y aller » ?

exemple : vous aimeriez être partout ailleurs qu’ici ?


- Qu’en est-il de votre temps de présence ?

- Faites-vous partie des plus assidus ?

- Ou bien êtes-vous souvent absent ? Ou alors l’êtes-vous mentalement ?


- Qu’est-ce qui vous pousse à travailler dans ce lieu ?

Beaucoup répondront que c’est pour l’argent.

- Mais, cela mis à part, est-ce que vous vous épanouissez à votre poste ?

- Vous permet-il d’utiliser vos talents ?


Si (la plupart de) ces réponses sont négatives, un réajustement, voire un changement radical s’impose.

Votre efficacité au travail s’en ressent. Votre humeur, votre moral et votre état général aussi.

Votre santé, votre bien-être, votre vie personnelle et familiale payent la note.


La facture sera plus chère au final. Et elle s’allongera si vous continuez sur cette voie.

Les choses ne s’arrangeront pas d’elles-mêmes.


Le but premier d’un métier, est de s’épanouir.


Retenez le type de réflexions qu’ont ceux qui décident de faire ce qu’ils aiment. De se libérer pour Etre ce qu’ils souhaitent. Même n’importe où sur Terre.

Nous ne nous étendrons pas plus sur le thème du Bonheur au travail, qui nous sert ici d’exemple.


Cultiver l’écoute de soi ouvre la porte à plus de légèreté, de joie de vivre.

Les choses s’enchainent bien, là où elles coinceraient en se forçant à faire « comme tout le monde ».


Vous vous sentirez en paix avec vous-mêmes, à condition d’accepter de vivre en vous écoutant.


Troisième habitude : Se faire confiance

Apprendre à mieux se connaître, permet de se faire confiance.

En écoutant vos émotions, vos sensations physiques, vous discernez quand il est temps de modifier une situation.

En vous en servant comme de boussoles, vous percevez l’information qu’elles veulent vous transmettre.


Vous comprenez ainsi ce qui vous convient le mieux.

Vous n’écoutez plus systématiquement les « conseils » et avis contradictoires des autres qui ne comprennent pas vos motivations.


La confiance s’apprend.

Mais ce chemin peut être long.

Votre équilibre peut être menacé, si des critiques d’autrui ou un évènement font basculer l’image parfaite que vous avez de vous-même.


Vos peurs se réveillent.

Vous ressentez le besoin d’avoir « l’accord », la validation des autres pour avancer.

En permanence suspendu à leur opinion, leur reconnaissance… et perdue et décomposée sans cela…


Lorsque vous avez confiance en vous, vous savez que vous êtes capables, aptes à réussir, et compétents.

Vous savez que vous pouvez compter sur vous-mêmes, et suivre votre intuition pour prendre une direction qui vous appelle.

Exemple : Dans le cas d’une reconversion professionnelle.


Plus vous travaillez cette confiance, moins vous aurez peur. Plus vous progresserez, plus vous vous sentirez autonome. Mieux vous irez.

Et plus vous vous sentirez libre d’être ENFIN VOUS.


Dès maintenant, faites-vous confiance !!!!


Alice

FABULEUSEMENT BIEN

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